The era of Dean Ambrose ↣ Chapter 4: Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely disturbed than definitely boring. (Crush Hour III)
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Sujet: The era of Dean Ambrose ↣ Chapter 4: Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely disturbed than definitely boring. (Crush Hour III) Sam 22 Nov - 23:59
Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely disturbed than definitely boring.
Dean Ambrose vs Garrett O'Leary
Jeudi 20 novembre 2014: dans une villa de Chicago (J-3 avant le PPV)
Au volant de sa voiture, Dean roulait à un rythme de sénateur tout en écoutant de la musique à fond la caisse. Comme à son habitude, le jeune homme ne faisait pas les choses à moitié et celui-ci avait mis le son tellement fort que les enceintes vibraient et donnaient l'impression d'être sur le point de péter à tout instant. Le vacarme était tellement assourdissant qu'il fallait s'appeler Ambrose pour être dans son élément car toute personne normalement constituée se serait empressée de se jeter hors du véhicule dans le but d'abréger ses souffrances et de sauver ses tympans. De son côté, Dean tenait une forme olympique et se déchaînait au rythme de la mélodie tout en gardant un œil sur la route. A plusieurs reprises, il stoppa son bolide à un feu rouge et devint alors l'attraction principale des autres conducteurs qui l'observèrent comme si ils se retrouvaient confrontés à un phénomène de foire. Bien que conscient de cette situation, Ambrose ne changea pas son attitude d'un iota et sembla même s'amuser d'être au centre des attentions. Provocateur dans l'âme et rebelle par nature, le jeune homme ne se fit d'ailleurs pas prier pour en rajouter une couche n'hésitant pas à utiliser des gestes obscènes pour choquer les chauffeurs ainsi que les passagers qui lui tapaient sur les nerfs. Toujours ravi d'être dans les mauvais coups, Dean fut presque déçu qu'aucun conducteur ne lui cherche des noises et pesta d'être confronté à des poules mouillées qui se laissaient insulter sans rien dire. Anticonformiste à l'extrême, Ambrose se plaisait à aller toujours à l'encontre des règles et s'épanouissait en étant continuellement à contre-sens des normes établies: c'est ce qui le rendait unique en son genre. Après avoir digéré sa déception de ne pas s'être effrité avec quelques automobilistes un peu trop curieux à son goût, le chien fou poursuivit son chemin et réalisa qu'il ne tarderait pas à parvenir à destination. En ce début de soirée, il était attendu par un ami de longue date qui fêtait son trentième anniversaire et connaissant le bougre, il se doutait que celui-ci avait dû organiser une fête qui risquait de tenir éveiller tout le quartier. D'ailleurs, à peine fut-il arrivé à proximité de la villa de son confident que Dean s'aperçut immédiatement que l'ambiance était déjà électrisante: la nuit promettait d'être explosive à souhait.
Garant sa voiture dans l'allée de la propriété, Ambrose sonna à la porte de la bâtisse et au bout de quelques secondes d'attente, il fut accueilli par son ami qui lui offrit son plus beau sourire. Même si Dean n'était pas du genre à verser dans l'affectif, il ne broncha pas quand celui-ci lui accorda une accolade des plus chaleureuses. Par la suite, les deux compères se frayèrent un chemin parmi les invités et trinquèrent ensemble à leurs retrouvailles tout en commençant à partir dans leurs délires. Ils se taquinèrent, se provoquèrent et s'amusèrent à reluquer les jeunes filles qu'ils trouvaient à leurs goûts en jouant les prédateurs de service alors qu'en réalité, ils n'étaient pas du genre à être des coureurs de jupons. Par la suite, Ambrose fit le tour des lieux sans forcément chercher à faire connaissance avec d'autres personnes: quand il s'agissait d'être sociable, le chien fou n'était pas forcément dans son domaine de prédilection. Le jeune homme erra au milieu des autres invités tel une âme en peine même si par occasion, il eut l'opportunité de danser en compagnie de quelques jolies créatures. Puis, ayant l'impression d'étouffer, il chercha un endroit pour s'isoler et monta au premier étage de la villa pour se reposer dans une chambre. Allongé sur un lit, il sirota sa bière tout en se plongeant dans ses pensées puis intrigué par des cris, il se posa devant la fenêtre et s'aperçut que l'alcool aidant, l'atmosphère ambiante devenait très torride ce qui ne manqua pas de le faire sourire. C'est alors que soudainement, on toqua à la porte et en se retournant, Dean fut surpris mais particulièrement enchanté d'apercevoir son ami.
Ami - Ben alors, tu joues les timides maintenant? Moi qui croyais que tu ne reculais devant rien et que tu ne t'imposais aucune limite, je tombe des nues. Aurais-tu enfin acquis un semblant de conscience?
Dean - Arrête de jouer la comédie: tu es un piètre acteur. De plus, tu me connais sur le bout des doigts et tu sais parfaitement que même si je suis un dangereux psychopathe, je demeure un loup solitaire. Maintenant, si tu doutes de ce que j'avance, je peux toujours foutre le feu à ta baraque ou trucider quelques uns de tes invités pour te persuader du contraire, ça te tente?
Ami - Non merci, je vais t'accorder le bénéfice du doute: cela évitera que ma fête soit le théâtre d'un deuxième Projet X.
Dean - Quelle chiffe molle. Je te propose de mettre un peu de piquant pour que ton anniversaire soit plus animé et tu joues les rabat-joies? Apprends à vivre dangereusement.
Ami - J'aime sortir des sentiers battus mais toi, tu es carrément du genre à foncer à contre-sens sur l'autoroute pour prendre ton pied.
Dean - Oui et alors? Franchement, je ne regrette de ne pas avoir encore essayé, cela doit être tordant.
Ami - Tu es un malade mental.
Dean - Merci du compliment.
Les deux amis rirent de concert puis ils échangèrent un regard complice quand ils réalisèrent que des charmantes créatures profitaient de la piscine dans leur plus simple appareil. Bien que le spectacle soit loin d'être désagréable, Dean et son confident se désintéressèrent rapidement des jeunes filles et continuèrent leur discussion sur des bases plus sérieuses.
Ami - Alors mon cher ami, d'après ce que j'ai pu lire, tu vis toujours de ta passion pour le catch?
Dean - Oui je te confirme et quoi qu'il arrive, je ne quitterai jamais cet univers parce qu'il est inscrit dans mes gènes et que sans la lutte, je ne suis qu'une coquille vide. Je ne m'imagine pas ailleurs que sur un ring car c'est encore là que je m'exprime le mieux. Prive-moi de ce sport qui coule dans chacune de mes veines et je serai comme un oiseau sans aile ou un poisson hors de l'eau.
Ami - Je sais que tu es encore en pleine force de l'âge mais sais-tu déjà quand tu mettras un terme à ta carrière?
Dean - Simplement lorsque j'aurai la conviction que mon corps ne sera plus en mesure de répéter les efforts et que je me sentirai au bout du rouleau. A partir du moment où je ne prendrai plus de plaisir à me battre, il sera temps d'arrêter les frais. Ce que j'espère avant tout, c'est que je passerai entre les blessures car c'est une étape particulièrement difficile à affronter et il y a toujours un risque d'être plus fragile physiquement par la suite. Pour le moment, j'ai plutôt été épargné à ce niveau-là mais je reste prudent: je suis conscient qu'un accident est vite arrivé surtout que sans m'envoyer des fleurs, je ne suis pas du genre à m'économiser sur le ring: de la première à la dernière minute, je me donne à fond dans chacun de mes matchs.
Ami - Et une fois que tu auras mis ton costume de lutteur au placard, comment comptes-tu occuper ton temps libre?
Dean - Si la fédération est d'accord pour prolonger mon contrat, je pense que de nombreux postes pourraient me sied à merveille: je n'aurais que l'embarras du choix. De toute manière, je suis un homme hyperactif et même avec l'âge, je sais qu'il me sera impossible de demeurer inactif. J'aimerais beaucoup superviser la nouvelle génération de catcheurs qui arrivera une fois que j'aurais tiré ma révérence. Je serais ravi et les voir en action, de les aider à faire leurs premières armes et je suis persuadé que ces lutteurs gagneraient beaucoup à profiter de mon expérience. Après, je ne dirai pas non si on me proposer d'occuper de plus hautes fonctions mais comme je ne fais jamais rien comme les autres de toute manière, il n'est pas impossible que je veuille être partout à la fois.
Ami - Et aujourd'hui, quels sont tes rêves à court et à long terme?
Dean - A court terme, je ne me focalise jamais plus loin que sur mon prochain adversaire. A mes yeux, n'importe quelle rencontre vaut son pesant d'or et il faut donc déguster chaque seconde d'un combat que l'on livre de la même manière que si l'on savourait un vin millésimé. Quand tu délivres une prise à ton adversaire, tu dois de t’imprégner de sa souffrance tout comme tu apprécies un succulent morceau de chocolat qui fond dans ta bouche: c'est un instant de bonheur dans toute sa splendeur. Après, si je me plonge dans un avenir plus lointain, j'espère simplement que mon prénom sera synonyme de succès et que l'on se souviendra de moi tel un catcheur qui était inarrêtable et qui renversait tout sur son passage.
Ami - Pour le moment, tu demeures invaincu au sein de la fédération. Est-ce que tu penses que cela va perdurer et comptes-tu te positionner pour un titre dans les prochaines semaines?
Dean - Plus une série se prolonge, plus elle se rapproche de son terme: c'est une réalité que je n'essaye pas de nier. Malgré tout, je souhaite bien du courage à mes prochains adversaires car pour être sincère, j'ai le sentiment de subir une cure de jouvence tellement mes forces paraissent se décupler avec le temps. Quand j'ai effectué mes débuts dans cette compagnie, j'étais un peu rouillé mais aujourd'hui, je m'estime prêt à relever n'importe quel défi. J'ai défait le champion intercontinental mais je compte bien démontrer que ce n'était que le premier exploit d'une longue série. Je suis venu à la AWC pour que le futur rime avec le nom de Dean Ambrose et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir que je transforme toujours mes paroles en actes. La patience est une vertu et même si je suis chaud comme la braise, je ne cours pas après les titres car je sais tout naturellement qu'en continuant sur cette voie, ils viendront tout naturellement à moi.
Ami - Et quel est ton avis personnel sur Garrett O'Leary, l'homme que tu affronteras au prochain PPV?
Dean - Lui ou un autre, quelle importance cela peut faire? Peu importe l'adversaire que j'affronte, je n'ai toujours qu'un seul objectif en tête: c'est de triompher de mes opposants en leur infligeant une déculotté qu'ils n'oublieront pas de sitôt. Que les choses soient claires: j'accorde toujours un certain respect à mon rival car j'estime que le meilleur moyen de se planter est encore de le sous-estimer mais dès que la sonne cloche, le catcheur que je suis devient un prédateur sanguinaire qui n'a aucune pitié pour ses proies. Je torture mes victimes et me délecte des supplices que je leur inflige: je suis un sadique dans toute sa splendeur.
Ami - Oui, il est clair que tu excellerais dans le rôle du bourreau. Néanmoins, que dirais-tu de faire une trêve cette nuit? Après tout, il y a d'autres moyens de s'amuser, tu ne crois pas?
Dean - Je demande à voir mais encore faut-il que je n'effraie pas le gibier.
Ami - Laisse opérer ton charme naturel et tout ira comme sur des roulettes.
Dean - Oui ou au pire, je kidnappe la première garce qui me tombe sous la main et je l'attache au lit
Ami - Toi alors, tu es incorrigible.
A la suite de cette dernière réplique, les deux amis rejoignirent les autres invités et poursuivirent la fête jusqu'au petit matin.
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